Quel est l’impact de la lumière physique et de la lumière intérieure sur les dents ?
De l’hippocampe où les neurones se régénèrent, à la dent qui possède des récepteurs pour les neurotransmetteurs (sérotonine), la reconstitution des tissus dentaires est-elle possible ?
Pourquoi certains gardent-ils une tête bien organisée quand d’autres s’en vont en la perdant, dans un naufrage plus ou moins dramatique : Alzheimer, démence sénile ? La perception des mondes extérieur et intérieur est anéantie. Un regard lumineux et éclairant suppose un bon fonctionnement des neurones.
Que voit-on les yeux fermés en dormant ? La nuit, lors du sommeil, je vois les yeux fermés. Où est cet œil intérieur qui me montre des images de rêves, qui est-il et à qui appartient-il ?
Le jour, je suis prise par des activités, physiques, mentales, la conscience ne peut se manifester sans un arrêt de l’activité. Ceci est nécessaire pour « reprendre mes esprits », y voir plus clair ! L’esprit, la conscience demandent un éclairage intérieur.
La lumière crée des organes physiques.
Pour se protéger, certains animaux ont été plongés dans l’obscurité de leur habitacle pendant plusieurs générations, ils ont perdu leurs organes visuels. Dans ce cas, on observe que la lumière extérieure agit sur un plan organique. Elle induit la formation du nerf optique, qui est une extension du cerveau.
Les yeux et les amygdales (extrémités de l’hippocampe) en contact avec la lumière, sont des prolongements extérieurs du cerveau, leur physiologie dépend de ces données.
Chaque pensée modifie le cerveau
Le cerveau n’est pas un organe, mais un processus en évolution chez l’homme. Le stress du milieu urbain, la consommation de psychotropes, peu d’efforts physiques, l’isolement social, la perte de dents, les réhabilitations dentaires modifiant l’occlusion, peuvent agir sur le vieillissement du cerveau. Heureusement, il ne vieillit pas systématiquement La diminution des fonctions cognitives est dépendante de l’hippocampe qui centralise les différents types de mémoire.
Suivant les états d’âme et d ‘esprit, l’empathie, l’altruisme des neurones peuvent se former à nouveau dans l’hippocampe. Les anciens neurones du cerveau peuvent se régénérer grâce aux enzymes les télomérases et retrouver 30% d’augmentation des dendrites.
Le cerveau humain n’a pas de déterminisme génétique, ce qui le différencie des animaux. Il s’adapte à l’ordre social, chaque pensée le modifie. Selon Kant, l’homme nait 2 fois : par la naissance puis par l’instruction, qui fait que le cerveau évolue. Encore faut-il définir l’instruction, étymologiquement : in-structure=structurer le monde intérieur.
Ceci distingue l’homme des animaux, le cerveau du singe est achevé trois mois après sa naissance. L’homme se redresse, le bassin bascule, le cerveau, tel un nouveau- né est maturé dans la tête, il va continuer à augmenter en se nourrissant de facteurs extérieurs : culture, technologie, il n’a pas fini son développement,. Actuellement la surface du cortex est de 1300 cm2.
Il y a 2 millions d’années l’homo habilis marchait, l’homo erectus explorait de nouvelles contrées, le Neanderthal se sédentarisait, il inventait la famille. Actuellement nous semblons évoluer vers le clonage. Nous inventons les roboïdes à notre image mais pas à notre ressemblance.
Le mental générateur des pensées est capable de les compiler de nous conduire par excès à l’infobésité, symptôme en voie d’expansion actuellement.
Le robot : un esclave ou un maître ?
L’intelligence artificielle des roboïdes n’aura jamais d’émotion pure, de sourire lumineux, de conscience éclairée, unifiée et de libre arbitre. Pourquoi ? Les robots n’ont pas d’émotions, ils pourront les simuler mais il manquera la chaleur communicative, la force du Soi. Les robots peuvent subvenir aux désirs de l’homme, dans le meilleur des cas aider les handicapés.
Le regard lumineux de Jean d’Ormesson témoigne le fait que de belles pensées n’éteignent pas les neurones
La pensée agit sur la matière, mieux, elle est elle- même matière, source d’énergie, interactive, sur nous-mêmes sur le monde extérieur. Des travaux ont été faits pour transmettre les impulsions de la pensée à un bras roboïde. Des électrodes implantées dans le cerveau émettent des ondes électriques comme nos smartphones, elles engendrent des actions sur des machines, elles- mêmes programmées avec des circuits électriques.
L’émotion vécue de façon consciente ou inconsciente découle de la perception et des images intérieures, elle ouvre le chemin vers l’intuition.
Les différentes mémoires, physique et émotionnelle, sont collectées par l’hippocampe.
Les émotions se manifestent à différents niveaux de l’être, jusqu’au niveau le plus spirituel de l’âme, du Soi.
Le Soi ne se définit plus par rapport à un objet, c’est l’objet qui se définit par rapport aux différents Soi. Il est au- delà de toute dualité, c’est le monde qui nous happe et nous ferait croire que la dualité serait l’état normal de la vie. Nous cherchons à dépasser cette dualité.
Le Soi corporel (mental analytique) embrassé par le Soi intellectuel (mental intuitif) ne sait plus rien du dehors et du dedans. Le Soi voit ; il n’a plus besoin de se considérer par rapport au monde ; il est à la source de toute vision. (Philosophie indienne)
L’hippocampe est-il concerné par l’âme, la conscience supérieure ?
Il semblerait que oui. Quel que soit l’âge, le cerveau a la capacité de produire des neurones dans l’hippocampe.
Chez l’homme et le primate, il se situe dans le lobe temporal médian, sous la surface du cortex, le gyrus denté.
L’hippocampe est, avec la zone sous-ventriculaire, une des seules structures cérébrales à présenter une activité de neurogenèse chez l’individu adulte. Cette production de nouveaux neurones fonctionnels a lieu dans le gyrus dentelé durant toute la vie de l’individu. Quand un sujet est en quête de connaissance, qu’il entretient une vie sociale, qu’il s’émerveille face à l’inconnu.
L’hippocampe joue un rôle central dans la mémoire et la navigation spatiale.
La méditation, à raison de 20 minutes par jour pendant 3 mois, modifie l’aire du cerveau de l’hippocampe qui assimile la nouveauté. L’hippocampe augmente alors en densité et en épaisseur.
Une étude a été faite sur 300 sujets durant 3 mois avec trois types de méditation. La méditation sur la pleine conscience, la méditation sur la bienveillance et celle de la perspective. Pour chaque méditation, les images des neurones sont différentes. Les sentiments bienveillants agissent sur l’inflammation, les leucocytes diminuent.
Des médecins ont introduit la méditation dans les hôpitaux. Un diplôme universitaire médical est instauré pour exercer cette discipline : médecine, méditation et neurosciences.
La sérotonine ou la transmission émotionnelle à la dent.
La sérotonine est un neurotransmetteur de l’hippocampe qui transmet les informations émotionnelles de l’hippocampe à la dent. Elle ne vient pas uniquement du sang mais à 80% de bactéries intestinales. La bouche est bien l’expression du tube digestif. Les cinq sens qui ont des terminaisons dans l’intestin et peuvent informer et transporter nos ressentis. Ceci est une piste pour comprendre l’intestin, deuxième cerveau qui communique sans intermédiaire (communication dite non locale), une information perçue par nos sens.
Les mots détériorent les dents.
Les mots tuent 3 fois, celui qui les reçoit, celui qui les dit, et ceux qui écoutent même au fin fond des bois.
Les pertes de dents détériorent la mastication, donc le potentiel de mémorisation. Les maladies parodontales voient les cellules osseuses se dégrader, l’action de la sérotonine dite aussi « hormone du bonheur » joue un rôle de transmetteur depuis l’hippocampe. Ces maladies parodontales sont le signe de perturbations cognitives, cardiaques, qui déséquilibrent le psychologique. Elles sont l’expression d’un décalage entre la volonté d’assurer le quotidien et celle d’exister dans un espace sans dualité, où l’unité avec l’âme est retrouvée.
Les traitements ponctuels feront gagner un peu de temps. La guérison de toute maladie fera appel à la rage de vivre, au renouvellement, à l’enthousiasme, la personne aura retrouvé le feu au cœur.
M.C.
2 Commentaires
Daniel Josette
28 mai 2018
Très très interessant
Merci Michèle.
Ingrid
18 juin 2019
Merci! Oh que cela me parle
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