La relation entre stress et carie - michèle caffin

Les émotions sont le signe de bonne santé mais si elles sont trop fortes, elles aboutissent au stress et à la carie.

Stress physique.

Le stress physique conduit à une inhibition, par exemple le rat soumis à des décharges électriques 7 jours sur 7 conduit à une hypertrophie des surrénales, le choc en plus est mémorisé.

Stress physiologique

Le stress physiologique, dans un premier temps, donne des réactions d’alarme qui sont, des troubles de l’hypertension, des malaises, des troubles de l’intuition (on ne voit plus clair).

Au départ d’un stress un système d’alarme s’instaure. Il concerne le système nerveux sympathique et médullosurrénal. En quelques secondes les catécholamines (protéines des neurotransmetteurs) sont libérées et l’hypothalamus est donc concerné. Les influx nerveux du parasympathique sont transformés au niveau de la médullosurrénale en noradrénaline et adrénaline, il y a apparition de l’ACTH hormone hypothalamique qui permet la sécrétion de glucocorticoïdes par les surrénales.

Or, Les glucocorticoïdes ont une double fonction ils relaient, amplifient l’effet des catécholamines pour aider à l’adaptation au stress, en réduisant la capture du glucose au niveau de certains tissus, en augmentant la formation de glucose à partir de substances non glucidiques, c’est à dire des lipides et des protéines, qui structurent des tissus de soutien, des os, donc apparition de caries. Cette action concerne aussi les tissus lymphoïdes responsables des déficits immunitaires, et les tissus musculaires.

Le stress agit sur la mémoire, le système nerveux et sous-tend les maladies neurovégétatives. Les émotions qui ne peuvent plus être gérées, vont engendrer des perturbations physiologiques, comportementales et cellulaires. A ce stage un travail de recherche peut être développé pour comprendre la relation entre la carie et le stress oxydatif qui a été décelé par un marqueur spécifique le MDA( Malondialdéhyde plasmatique, marqueur des lipides) décelable dans les urines.

Plus la phase nerveuse résiste, plus les perturbations augmentent. Il y a rupture avec le double (cette part de nous intérieure très vivante lors du sommeil), et surviennent des perturbations de l’individualité.

En finalité,  l’épuisement endocrinien engendre un instinct dénaturé, des problèmes de santé, digestif. L’épuisement endocrinien concerne l’axe hypothalamo-hypo-physo-cortico-surrénalien. Cet axe libère l’hormone ACTH qui permet la sécrétion de glucocorticoïdes, et cortisol, en même temps il y a sécrétion de bétaendorphine.

Par voie de conséquence, les corticosurrénales, médullosurrénales, les cellules endorphines peuvent provoquer de l’asthme, des allergies, des pathologies cardiovasculaires. En résumant et simplifiant, nous constatons que le stress oxydatif est une agression chimique, physique, psychique qui entraine une mobilisation du glutathion et des antioxydants.

Le stress physique produit une oxydation importante et pathologique, le MDA est en quantité excessive dans la cellule.

Le stress émotionnel, le MDA apparaît au niveau du cerveau, du foie, de la peroxydase cardiaque

Le stress nerveux, l’activité cérébrale s’épuise il y a augmentation de la peroxydase plasmatique notée avec le MDA.

Le stress engendre donc une augmentation des lipopigments, la glycation des protéines, une dégradation des cartilages, des maladies ostéoarthritiques, de plus on retrouve le MDA dans les couches superficielles du cartilage, il génère l’apparition de caries.

M. C.

  1. 12 février 2017

    Intéressant

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